Sonntag, 20. September 2020

«Assez! On ne va pas payer pour vos crises! Que les riches passent à la caisse!»

GenossInnen in Frankreich haben mich gebeten, einen Bericht über die Demonstration „Uns reicht’s! Wir zahlen eure Krisen nicht! Reiche zur Kassa!“ am 19.09.2020 in Wien zu verfassen. Hier ist er. Untenstehend findet sich dieses Mal auch die deutsche Version.

Sous ces mots d’ordre s’est déroulé le 19 septembre 2020 à Vienne la première manifestation contre la crise capitaliste en Autriche. Le titre était choisi de manière volontaire, car les organisatrices et organisateurs, venus des rangs de la social-démocratie et de la gauche radicale constatent en Autriche au moins deux crises : celle du Covid-19 et celle de la récession.

Car contrairement aux affirmations des gouvernements bourgeois presque partout dans le monde la UnseUnsere Rede auf der Demonstrationrécession a commencé longtemps avant la pandémie. En Autriche, la croissance économique, au deuxième trimestre de 2019 n’était que de 0,1%. Au cours des deux derniers trimestres de 2019, le PIB s’est rétréci à chaque fois de 0,2%. D’après la définition donnée par la science bourgeoise, l’économie nationale du pays se trouvait donc dès le début de la pandémie en récession depuis au moins six mois. Que les confinements mènent à renforcement d’une crise économique déjà en cours, cela semble évident.

A côté de la revendication centrale, que les travailleurs et travailleuses ne veulent pas payer pour la crise du système, contrairement à ce que nous avons vécu lors de toutes les crises passées, les participants se concentraient sur deux autres revendications. Compte tenu de la série de fermetures d’entreprises ou encore des externalisations de la production, de nombreuses banderoles ont exigé de maintenir tous et chacun des emplois. Finalement, c’est aussi une revendication que nous avions formulée il y a des mois déjà, celle de la hausse de l’allocation chômage de 55% à 80%, qui a été soutenue par plusieurs organisations.

La manifestation combative, qui donnait de la voix, traversait une des rues commerçantes les plus animées de Vienne, de telle sorte qu’à de maintes reprises, les passants demandaient de quoi il s’agissait. Nombreux étaient ceux qui ont exprimé leur soutien à nos revendications.

Dans des rassemblements, un avant le démarrage de la manifestation et l’autre en route, on a pu entendre de nombreux discours combatifs. Le rassemblement final s’est tenu entre la chancellerie du Premier ministre et celle du président.

De nombreux orateurs et oratrices y ont rappelé le danger de la poursuite de la destruction des acquis sociaux, par ex. une collègue de l’initiative « Grève des femmes ». Les camarades de l’action antifasciste ont mis au centre de leur discours le combat contre les suppressions d’emplois.

Nos camarades de l’Association des étudiants socialistes se sont exprimés sur les conséquences prévisibles d’une politique d’austérité renforcée sur le système éducatif. Le président de la Jeunesse socialiste de Vienne a signalé le lien entre la crise et le capitalisme.

C’est aussi cet aspect que nous avons repris dans notre discours. Nous y avons souligné que le combat pour la répartition des coûts de la crise aura une importance décisive dans les prochains mois. En même temps, nous avons exprimé volontairement que ce combat ne suffira pas pour assurer à long terme une bonne vie à tous. Le capitalisme est un système où, pour des raisons qui sont inhérentes à lui-même, des crises de surproduction sont obligées de se produire de manière répétée. C’est pourquoi nous avons suggéré aux participants d’établir clairement le lien entre le combat contre la politique des restrictions budgétaires qui se font sur notre dos et le combat contre le capitalisme, car ce n’est qu’en le surmontant que nous pourrons rendre possible une vie digne pour tous.

Nous sommes conscients que cette manifestation ne peut être que le préliminaire d’un combat long et diversifié contre le fait que ceux d’en haut fassent peser la crise sur ceux d’en bas. Des manifestations seules ne suffiront pas à contraindre le capital de payer lui-même les coûts de sa crise. Pour cela, il faudra aussi des combats dans les entreprises. A juste titre, l’oratrice de l’initiative syndicale communiste et internationale a invité les syndicats à faire suivre des actes aux mots.

Le président de la centrale syndicale ÖGB a eu raison de dire dans les médias que la répartition des coûts de la crise sera la question centrale dans la période qui s’ouvre. Cela aurait été encore mieux qu’il soit présent avec des milliers de syndicalistes à la manifestation ! A part la fraction des syndicalistes social-démocrates dans le syndicat des employés du secteur privé de Vienne, l’ensemble du mouvement syndical n’a malheureusement pas appelé à la participation à cette manifestation. Mais c’est seulement lui qui a le pouvoir de stopper les plans du gouvernement du capital !

„Uns reicht’s! Wir zahlen eure Krisen nicht! Reiche zur Kassa!“

Unter diesem Motto fand am 19.09.2020 in Wien die erste Demonstration gegen die kapitalistische Krise in Österreich statt. Der Titel war sehr bewusst gewählt, da die OrganisatorInnen aus dem Bereich der Sozialdemokratie und der radikalen Linken momentan in Österreich zumindest zwei Krisen sehen: COVID-19 und die Rezession.

Im Gegensatz zu den Behauptungen der bürgerlichen Regierungen nahezu überall auf der Welt hat die Rezession nämlich lange vor der Pandemie begonnen. In Österreich z.B. gab es im zweiten Quartal 2019 nur mehr ein Wirtschaftswachstum von 0,1%. In den beiden letzten Quartalen 2019 ging das BIP bereits um jeweils 0,2% zurück. Damit befand sich selbst nach der Definition der bürgerlichen Wissenschaft die Volkswirtschaft im Land also zu Beginn der Pandemie bereits seit mindestens einem halben Jahr in der Rezession. Dass die Lockdowns dazu führen müssen, dass eine bereits stattfindende Wirtschaftskrise weiter verschärft wird, liegt auf der Hand.

Neben der Hauptforderung, dass wir arbeitenden Menschen nicht für die Krise des Systems zahlen wollen, so wie wir es bei allen vergangenen Krisen tun mussten, standen zwei weitere Forderungen im Fokus der TeilnehmerInnen. In Anbetracht eine Reihe von Betriebsschließungen bzw. Produktionsverlagerungen wurde der Erhalt jedes einzelnen Arbeitsplatzes auf zahlreichen Transparenten gefordert. Schließlich wurde auch die bereits vor Monaten von uns erhobene Forderung einer Anhebung des Arbeitslosengeldes von 55% auf 80% von mehreren Organisationen unterstützt.

Die lautstarke und kämpferische Demonstration führte durch eine der belebtesten Einkaufsstraßen Wiens, so dass immer wieder PassantInnen gefragt haben, um was es denn geht. Viele davon haben ihre Unterstützung für unsere Forderungen zum Ausdruck gebracht.

Bereits beim Auftakt und einer Zwischenkundgebung gab es zahlreiche kämpferische Reden. Die Schlusskundgebung fand dann zwischen Bundeskanzleramt und Präsidentschaftskanzlei statt.

Zahlreiche RednerInnen haben dabei auf die Gefahr eines weiteren Sozialabbaus hingewiesen, so z.B. die Kollegin von der Initiative Frauenstreik. Die GenossInnen von der Antifaschistischen Aktion haben den Kampf gegen den Arbeitsplatzabbau in den Mittelpunkt ihrer Rede gestellt.

Unsere GenossInnen vom Verband sozialistischer StudentInnen haben die absehbaren Auswirkungen einer verschärften Austeritätspolitik auf das Bildungssystem thematisiert. Der Vorsitzende der Sozialistischen Jugend wiederum hat auf den Zusammenhang zwischen Krise und Kapitalismus hingewiesen.

Diesen Aspekt haben auch wir in unserer Rede aufgegriffen. In dieser betonten wir, dass der Kampf um die Verteilung der Kosten der Krise in den nächsten Monaten von entscheidender Bedeutung sein wird. Gleichzeitig haben wir bewusst zum Ausdruck gebracht, dass dieser Kampf nicht reichen wird, um ein gutes Leben für alle dauerhaft abzusichern. Der Kapitalismus ist ein System, indem es aus Gründen, die in diesem selbst verwurzelt sind, immer wieder zu Überproduktionskrisen kommen muss. Wir haben daher die TeilnehmerInnen dazu aufgefordert, den Kampf gegen die Sparpolitik auf unseren Rücken bewusst mit einem Kampf gegen den Kapitalismus zu verbinden, da nur dessen Überwindung ein menschenwürdiges Leben für alle möglich machen kann.

Uns ist bewusst, dass diese Demonstration nur der Auftakt eines langen und vielfältigen Kampfes gegen die Umverteilung der Krisenkosten von oben nach unten sein kann. Demonstrationen alleine werden nicht ausreichen, das Kapital dazu zu zwingen, die Kosten seiner Krise selbst zu berappen. Dazu wird es auch Kampfmaßnahmen in den Betrieben brauchen. Die Rednerin der Kommunistischen Gewerkschaftsinitiative International hat daher die Gewerkschaften mit vollem Recht dazu aufgefordert, den Worten Taten folgen zu lassen.

Der Präsident des ÖGB hat in den Medien richtigerweise darauf hingewiesen, dass die Verteilung der Kosten der Krise die zentrale Frage der nächsten Zeit sein wird. Noch besser wäre es gewesen, er wäre mit tausenden GewerkschaftsaktivistInnen auf der Demonstration gewesen! Außer der Fraktion sozialdemokratischer GewerkschafterInnen in der Gewerkschaft der Privatangestellten in Wien hat die gesamte Gewerkschaftsbewegung leider nicht zur Teilnahme an dieser Demonstration aufgerufen. Doch allein diese hat die Macht, die Pläne der Regierung des Kapitals zu stoppen!

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